Ce n’est un secret pour personne, la formation professionnelle s’enrichie chaque année.
Entre les nouvelles réformes et les besoins des entreprises, le combat se poursuit et laisse présager de nouvelles perspectives d’ici à 2020.
En attendant de nouveaux dispositifs, plus ou moins contraignants tant pour les acteurs et les entreprises que pour les organismes de formation, il faut relever ses manches et prendre le train en marche, sans retards (sic), afin de pérenniser ses ressources humaines et enrichir son potentiel compétitivité !
Comment dynamiser les formations et leurs contenus ?
Kalips vous suggère 10 leviers à actionner :
- La polyvalence : au-delà de la fiche de poste et des missions occupées, le collaborateur d’aujourd’hui et encore plus celui de demain se doit d’être polyvalent sans mutation de son activité principale. Les formations affichent elles aussi des contenus polyvalents qui permettent de gagner en efficacité et tendent à proposer des parcours en ‘blended learning’ qui associent du présentiel et du digital.
- Le sur-mesure : on connait les limites des formations standard qui souffrent d’un manque de personnalisation et d’implication. Certes moins coûteuses, l’offre est impersonnelle car dite ‘en série’. Il est indispensable de capitaliser sur l’apprenant, ses capacités, ses besoins, ses préférences… en convergence avec les exigences de l’entreprise. Le tout dans un esprit collaboratif et motivant !
- L’immersion : mutualisée avec le présentiel, la projection de l’apprenant dans son environnement reste le levier de réussite d’une ‘bonne’ formation. Indispensable à l’ancrage des méthodes, elle permet incontestablement de sécuriser l’apprentissage vers l’opérationnel. Out les formations assises pendant 7 heures !
- La responsabilité : les organismes de formation ont leurs limites dans les contenus parce que sans cesse à renouveler. Au-delà du manque de compétences dans l’utilisation des nouvelles technologies et dans un souci de conserver la richesse de l’humain, il en va de la responsabilité des responsables de formation de veiller à recruter l’organisme qui saura conjuguer ces aspects transverses pour mieux s’adapter.
- La réciprocité : sans donner carte blanche à l’apprenant, il est essentiel pour chaque formateur de s’affranchir d’un contenu personnalisé, en amont de chaque formation et de le faire évoluer au cours de la formation dispensée. L’apprenant est un acteur de sa formation pour aller plus loin, plus vite, plus confortablement !
- La pédagogie : centrée sur l’humain, elle est au cœur des prémices de la réussite. Une évaluation en amont, pendant et post-formation est nécessaire à une assimilation réelle de chaque contenu. Le formateur veille à l’assimilation de chaque étape de la formation, contrôle la capacité de mise en oeuvre, s’assure de la participation équitable de chaque individu et dynamise l’ensemble par des exemples réalistes.
- La personnalisation : tout formateur doit s’intéresser à son public d’apprenant, au secteur d’activité de l’entreprise, à ses problématiques internes et externes et ainsi dispenser LA formation sur-mesure personnalisée à chacun. L’apprenant est de ce fait considérer dans sa globalité. C’est l’efficacité du collectif ramené au bénéfice individuel. C’est possible !
- La rentabilité : plus communément appelée ROI (return on invest), il s’agit là de s’assurer que les objectifs tant quantitatifs que qualitatifs ont été atteints grâce aux indicateurs de performance définis en amont. La pertinence et l’impact d’une formation sur l’apprenant et sur l’entreprise sont capitaux afin d’éviter de brasser de l’air.
- L’émotionnel : on parle de contenu de formation, bien souvent sur des critères rationnels, en adéquation avec les attentes des donneurs d’ordre. Le facteur émotionnel joue un rôle prépondérant dans une dynamique efficiente de l’apprentissage. Le formateur et l’apprenant forment une union vers une meilleure mémorisation des contenus. Tant qu’il y a de l’humain, il y a du présentiel, donc de l’émotion et des sentiments !
- L’adaptabilité : sans cesse en écho, savoir s’adapter aux multiples évolutions reste une forte valeur ajoutée pour toute entreprise en quête de performance. Le salarié doit donc son faire-valoir en améliorant sa capacité de travail, quelque soit son poste. Il doit exceller en termes de compétences factuelles et relationnelles.
Catherine Pollet
dirigeante de Kalips